L’homme se croyait intouchable et tel le colosse de Rhodes regardait d’un œil incandescent la populace du haut de son piédestal .C’est mal connaitre la forte propension de nous autres rimiens à changer de chemise pour un oui ou un non. .Enfermé dans une tour de verre il n’a eu ouïe qu’aux paroles des laudateurs qui lui faisaient croire que sans lui le pays ne tiendrait pas une minute.
Force est de reconnaitre que le parti Union pour la République (UPR) a consacré l’échec de la tentative, Mohamed Ould Abdelaziz, pour revenir dans le jeu politique, cinq mois après avoir cédé le fauteuil présidentiel à son ami, Mohamed Oud Ghazouani.
Ghazouani, à qui est toujours dévolu le second rôle a su prendre ses distances et son envol en décapitant la Basep de ses principales têtes (fidèles du président sortant), en nommant un nouveau chef d’état-major de l’armée et le parti lui a fait allégeance consacrant ainsi sa mainmise sur le pays.
Aziz a bu jusqu’à la lie le breuvage amer de la déception. Ces soutiens d’hier sont ces plus virulents détracteurs comme quoi la frontière entre « est » et « fut » est si mince que le président l’a traversé sans s’en rendre compte, il est désormais a la catégorie des has been